Émissions atmosphériques

Rejets d’halocarbures

Dans le cadre de ses activités, Bell fait usage d’halocarbures, qui sont des composés chimiques particuliers servant de réfrigérants ou d’agents de lutte contre les incendies. Les types d’halocarbures les plus utilisés sont les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les hydrofluorocarbures (HFC). Ces substances chimiques contribuent au réchauffement planétaire et à l’appauvrissement de la couche d’ozone lorsqu’elles sont rejetées dans l’atmosphère.

En raison du risque que posent les halocarbures pour l’environnement, la déclaration et l’élimination des rejets d’halocarbures sont réglementées au Canada par le gouvernement fédéral et les provinces. La réglementation fédérale et provinciale vise également l’élimination progressive de l’usage des HCFC et des HFC. En raison de sa détermination de longue date à gérer de façon responsable les halocarbures conformément aux règlements applicables, Bell a pris de nombreuses mesures au cours des dix dernières années :

Malgré un entretien préventif et régulier des systèmes, nous ne sommes pas à l’abri des rejets d’halocarbures en raison de défauts ou de pannes mécaniques. En 2023, le nombre de fuites d’halocarbures chez Bell a augmenté de 6 % par rapport à 2022. Les fuites des systèmes de climatisation et d’extinction d’incendie ont représenté 5 197 kg d’halocarbures au total, soit une diminution de 14 % par rapport au volume de fuites en 2022. Afin de réduire davantage les fuites et de contrôler tout impact futur, nous effectuons des analyses des causes principales des rejets et du cycle de vie des équipements.

Autres émissions

Bell utilise des génératrices pour soutenir ses activités à distance et assurer la prestation de ses services en cas de panne d’électricité. Nos génératrices sont alimentées au diesel, à l’essence, au propane ou au gaz naturel. Par conséquent, leur fonctionnement génère des émissions atmosphériques, puisqu’il dégage notamment du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azote (NOx), des oxydes de soufre (SOx), des composés organiques volatils (COV), des particules (PM) et des particules totales (TPM). Bell utilise autant que possible des génératrices du groupe 4, c’est-à-dire celles qui répondent aux normes d’émissions les plus strictes^{2footnote 2}

Même si nous ne faisons pas le suivi systématique de toutes nos émissions atmosphériques, nous calculons les émissions de CO, de NOx, de SOx, de COV, de PM et de TPM de nos plus grandes installations. Nous mesurons également les émissions atmosphériques de ces installations chaque fois qu’un changement dans les activités du site pourrait avoir une incidence sur les niveaux d’émissions. Depuis 2012, les résultats annuels indiquent que nos émissions sont toutes inférieures aux seuils de déclaration de l’Inventaire national des rejets de polluants^{3footnote 3}.

Par ailleurs, les équipements qui soutiennent nos activités sont puissants. Or, même les machines les plus récentes et les plus perfectionnées peuvent produire du bruit. Nous tâchons de limiter nos émissions sonores en évaluant et en corrigeant les niveaux acoustiques élevés lorsque des équipements à proximité d’un élément sensible ou dans une zone sensible sont installés, modifiés ou remplacés, et lorsqu’une plainte relative au bruit nous est adressée.

Protection du sol et de l’eau

L’infrastructure réseau de Bell s’étend partout au Canada et se compose de divers équipements intérieurs et extérieurs soutenant les services de communications. S’ils ne sont pas gérés correctement, ces équipements tout comme les activités de maintenance des réseaux peuvent avoir une incidence sur le milieu environnant, y compris l’introduction involontaire de contaminants dans l’environnement.

Bell possède ou loue de nombreux bâtiments où elle exerce ses activités d’administration, de soutien de l’infrastructure réseau et de maintien de la prestation du service. L’activité humaine et le fonctionnement des équipements installés dans ces bâtiments contribuent à la consommation d’eau et d’autres ressources.

Nous avons élaboré des programmes qui visent à gérer de manière responsable nos équipements pétroliers, nos propriétés contaminées, les eaux usées des puits d’accès et nos poteaux de bois traité dans le but d’éviter ou de réduire le rejet de contaminants dans le sol ou dans l’eau et de gérer efficacement la consommation des ressources nécessaires à nos activités.

Gestion des équipements pour produits pétroliers

Nos réservoirs de stockage peuvent être en surface ou souterrains. Les réservoirs de stockage en surface sont plus faciles à sécuriser et à inspecter et sont privilégiés pour les projets d’installation et de remplacement de réservoirs. Nos normes d’entretien des réservoirs de stockage dépassent généralement les exigences des règlements fédéraux, provinciaux, territoriaux et américains (dans les six États où Bell exerce des activités) applicables à l’installation, à l’exploitation et au retrait des réservoirs de stockage de produits pétroliers.

Des quelque 3 700 réservoirs de stockage de produits pétroliers de Bell, 94 % sont en surface. Nous gérons et surveillons nos réservoirs de stockage de produits pétroliers et l’équipement connexe afin d’en maintenir l’intégrité et de prévenir des déversements accidentels. Nous soumettons chaque réservoir à une inspection annuelle et effectuons des vérifications de conformité selon les exigences de la réglementation. Notre plan de gestion des équipements comprend également :

Sur nos sites clés ou d’importance critique, nous avons installé sur les équipements pétroliers des alarmes de fuite directement connectées à un centre de contrôle centralisé qui en assure la surveillance 24 heures sur 24.

Évaluations environnementales de sites

Pour servir les Canadiens et les Canadiennes partout au pays, Bell possède et loue de nombreuses propriétés, y compris des bureaux administratifs, des centraux téléphoniques, des centres de travail, des centres de commutation, des tours de transmission et des entrepôts. Ces propriétés peuvent avoir des antécédents de contamination (attribuables à Bell ou à des tiers) ou être contaminées par les activités de Bell, ou être touchées par la migration de contaminants de propriétés environnantes. Les activités de Bell peuvent causer un incident de contamination comme une fuite accidentelle d’hydrocarbures d’un réservoir pétrolier ou la lixiviation d’agents conservateurs de poteaux de bois traité.

Bell effectue des évaluations environnementales de ses sites afin de réduire si possible le risque environnemental associé à une contamination des sols et des eaux souterraines. De telles évaluations de sites sont réalisées lors de la cessation d’une activité opérationnelle pouvant avoir causé une contamination, de la découverte d’une contamination passée ou d’un important déversement de contaminants, de même qu’au moment de la plupart des transactions immobilières (achat, vente, location ou résiliation de bail).

Lorsque la réglementation l’exige ou que Bell estime que c’est nécessaire, des mesures correctives sont prises pour réhabiliter les sols ou les eaux souterraines contaminées. Les critères de réhabilitation sont fondés sur les règlements fédéraux, provinciaux et territoriaux applicables.

Notre programme d’évaluation de sites repose sur les objectifs suivants :

1. Prendre les mesures nécessaires pour réduire les impacts environnementaux associés à une contamination causée par une fuite, un déversement ou d’autres facteurs.
2. Établir et suivre un processus de diligence raisonnable efficace afin de limiter les responsabilités environnementales et financières de Bell associées à la contamination des sols et des eaux souterraines causée par des utilisateurs antérieurs.
3. Prévenir tout risque de poursuite judiciaire future associée à une contamination connue lors de la location en tant que bailleur ou de la vente d’une propriété.

Eaux usées provenant des puits d’accès

Une grande partie du réseau de Bell est située dans des structures de conduits souterrains accessibles par des puits d’accès. Les points d’entrée des puits d’accès souterrains et de surface rendent possible la migration d’effluents et, éventuellement, de contaminants. Lorsqu’il est nécessaire d’accéder au réseau souterrain de Bell aux fins d’installation, d’entretien, de réparation ou de mise hors service, les effluents accumulés dans les puits d’accès doivent en être pompés pour que les techniciens puissent effectuer leurs travaux en toute sécurité. Les techniciens sont tenus de suivre la procédure de pompage environnemental de l’entreprise afin qu’aucun effluent contaminé ne soit pompé par inadvertance.

Le respect de cette procédure vise à faire en sorte que les effluents contaminés soient décelés avant le pompage du puits d’accès, de façon à protéger les terres et les plans d’eau environnants.

Lorsque la procédure révèle que l’eau dans un puits d’accès est contaminée, une entreprise spécialisée est engagée pour pomper et éliminer l’effluent contaminé d’une manière qui protège l’environnement. Si de l’eau contaminée est pompée par inadvertance dans l’environnement, Bell s’efforce d’intervenir rapidement et d’apporter les mesures correctives nécessaires.

Poteaux de bois traité

Une grande partie du réseau de Bell est aérien, soutenu par environ 1,5 million de poteaux en bois. La majorité des poteaux de Bell sont traités avec des conservateurs pour prolonger leur vie utile et les aider à résister aux éléments naturels. Ces agents de conservation peuvent être toxiques pour les formes de vie si les conditions leur permettent de s’introduire ou d’être autrement libérés dans l’environnement.

S’efforçant de faire en sorte que le sol et l’eau ne soient pas pollués par ces agents conservateurs, Bell respecte les critères d’installation des poteaux qui tiennent compte de la pente du sol, du type de sol, de la proximité des plans d’eau et d’autres zones sensibles. Nous optons généralement pour des poteaux en cèdre non traité lorsque les risques environnementaux liés à l’utilisation de poteaux en bois traité sont plus élevés.

En plus de gérer les poteaux de son réseau, Bell entrepose des poteaux neufs et usagés dans des cours d’entreposage. Cela facilite les activités d’installation, de maintenance, de réparation et de mise hors service du réseau aérien. Il est important que ces poteaux soient entreposés d’une manière qui protège le sol et l’eau environnants.

Les poteaux de Bell encore inutilisés sont entreposés dans des cours approuvées par l’entreprise, construites et entretenues conformément aux pratiques exemplaires du secteur et à la procédure environnementale interne de l’entreprise, et ce, afin que tous les poteaux en bois traité sous la responsabilité de l’entreprise soient gérés d’une manière qui protège l’environnement.

Câbles sous plomb

Bell a cessé d’installer des câbles protégés par une gaine de plomb dans les années 60, lorsqu’elle a entrepris d’utiliser des gaines de polymère plastique pour la plupart de ses installations. L’infrastructure filaire de Bell ne comprend plus qu’une infime proportion de câbles sous plomb. Depuis le milieu des années 2000, Bell remplace progressivement les câbles à gaine de plomb par de la fibre optique. À mesure que nous convertissons notre réseau de cuivre à la fibre optique, nous retirons les composantes contenant du plomb dans les zones de construction, lorsqu’il est faisable et sûr de le faire conformément aux protocoles établis de manipulation sécuritaire.

Consommation d’eau

Dans notre secteur, la majeure partie de l’utilisation de l’eau est liée à la fabrication de composants électroniques par les fournisseurs, plutôt qu’à la prestation quotidienne des services de communications. Bell reconnaît que la disponibilité de l’eau est une préoccupation croissante dans de nombreuses collectivités partout dans le monde et que bon nombre de ses fournisseurs doivent composer avec le stress hydrique, ce qui peut nuire à la disponibilité des composants électroniques.

Les activités directes de Bell n’ont qu’une incidence mineure sur les ressources en eau, car nous utilisons principalement l’eau à des fins de consommation et d’hygiène, de lavage de véhicules et de refroidissement des immeubles et des salles de serveurs. Cela ne nous dissuade pas de mettre en œuvre des programmes et des pratiques pour contrôler notre consommation d’eau.

Nos rapports sur la consommation d’eau sont fondés sur une méthodologie qui comprend trois sources de données : i) les compteurs d’eau, ii) l’estimation basée sur des ratios d’intensité d’utilisation de l’eau et iii) les factures de services publics, ainsi que six catégories de site établies en fonction du type et de l’intensité de la consommation d’eau principale (p. ex., refroidissement de l’équipement, cuisine ou utilisation domestique). Ensemble, ces trois sources de données et ces six catégories de site nous permettent d’estimer le volume d’eau que nos activités utilisent chaque année.

Immobilier durable

Conformément à son objectif d’améliorer continuellement ses pratiques durables, Bell a élaboré une vision intégrée de l’immobilier durable qui traite des activités des bâtiments (et d’autres infrastructures) qui ont un impact potentiel sur l’environnement.

Bâtiments

Fidèles à notre vision, qui va au-delà de la simple conformité aux normes réglementaires, nous travaillons avec les certifications BOMA BEST (Building Owners and Managers Association Building Environmental Standards) et LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), qui sont au cœur de nos efforts de prise en compte des impacts environnementaux.

Bell occupe neuf bâtiments certifiés BOMA BEST ayant obtenu la certification BOMA BEST Gold ou Platinum. Bell exerce également des activités dans sept bâtiments certifiés LEED, comme l’indique en détail notre Sommaire des données ESG.

Nous cherchons à atteindre et à maintenir des normes élevées pour les bâtiments durables grâce à la mise en œuvre d’initiatives de durabilité pour certains aspects de notre portefeuille immobilier. Voici quelques-uns des aspects pris en compte :

Nous prévoyons de continuer à mettre en œuvre des caractéristiques de durabilité pour aider à réduire l’impact de nos immeubles sur l’environnement.

Mobilier urbain

En plus de maintenir un éventail de certifications pour ses immeubles, Bell s’applique à limiter les impacts environnementaux du mobilier urbain installé dans différentes villes canadiennes, dont Toronto. Rien que dans cette ville, ce sont plus de 4 600 abribus et 2 200 bancs qui ont été conçus à partir de matières recyclées et de bois certifié FSC. L’utilisation de matières recyclées favorise l’économie circulaire tandis que l’utilisation de bois certifié FSC assure une gestion responsable des forêts. En outre, lors de la planification du mobilier urbain, nous privilégions la conception modulaire, car elle permet de remplacer facilement uniquement les pièces endommagées, ce qui contribue à réduire grandement le volume de déchets générés. À ces attributs durables s’ajoute un programme d’entretien écologique qui limite l’utilisation de produits chimiques. De plus, la sélection en amont de matériaux faciles à nettoyer permet d’effacer rapidement les graffitis et autres marques de vandalisme, tout en réduisant les déchets générés par le remplacement de pièces endommagées.

Biodiversité et interférences avec les écosystèmes

La majorité de l’infrastructure du réseau qui alimente les services de Bell est située à l’extérieur, qu’elle soit aérienne, souterraine ou sous-marine. Les équipes de Bell travaillent tous les jours dans les milieux naturels pour installer, entretenir, réparer ou mettre hors service des parties de l’infrastructure. Ces activités peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement naturel et humain.

Dans le but de protéger la biodiversité et les écosystèmes canadiens, Bell s’est dotée d’un programme de biodiversité et de gestion des interférences avec les écosystèmes. Celui-ci régit les projets de réseau et gère les interférences potentielles avec les habitats naturels et les zones écosensibles. Nous accordons également une attention particulière à l’atténuation de la dégradation de l’intégrité de la biosphère et aux impacts des changements subis par les systèmes terrestres. Chaque projet est soigneusement étudié et les impacts environnementaux potentiels sont évalués.

Répercussions sur le réseau

L’infrastructure du réseau de télécommunications de Bell est déployée dans différents territoires. Nous prenons grand soin de réduire autant que possible les menaces pour la faune, la flore, l’eau et le sol à toutes les étapes d’un projet d’aménagement du réseau – planification, conception, construction, entretien et mise hors service des installations. Nous prenons notamment les mesures suivantes :

Gestion des arbres

Bell s’efforce de protéger la faune canadienne de plusieurs façons, car notre infrastructure de réseau interagit directement avec l’environnement naturel. Nos pratiques de gestion des arbres, qui doivent être suivies par tous les membres de notre personnel et entrepreneurs travaillant sur le réseau, comprennent la prise de mesures pour réduire au minimum l’éclaircissage, la coupe et le défrichage des arbres pendant le déploiement du réseau, ainsi qu’au cours des activités de maintien de l’intégrité de celui-ci. Dans l’intérêt de la protection de la biodiversité, les membres de l’équipe reçoivent une formation sur l’élagage des arbres et le moment où il convient de le faire ainsi que sur la façon dont les résidus de bois doivent être traités.

En 2022, Bell a lancé un nouveau partenariat avec Arbres Canada, un organisme national sans but lucratif voué à la plantation et à l’entretien des arbres en milieu rural et urbain, afin de célébrer la Journée nationale de l’arbre. Les membres de l’équipe Bell ont participé aux deux dernières éditions de cette Journée et aidé à planter des arbres partout au Canada. Nous sommes fiers d’organiser des activités de plantation d’arbres partout au pays, d’y participer et de contribuer ainsi au programme « 2 milliards d’arbres du gouvernement du Canada »^{5footnote 5}.

Lutte antiparasitaire

Il importe pour l’intégrité du réseau ainsi que la sécurité des membres du personnel et de la collectivité que Bell contrôle la prolifération de la végétation, des insectes et des petits animaux qui peuvent poser un risque au réseau, aux membres du personnel ou à la collectivité.

Sauf dans les situations d’urgence, Bell exige que des méthodes physiques et mécaniques soient employées avant toute autre méthode de lutte contre la propagation des organismes nuisibles. Bell autorise l’utilisation de pesticides dans des circonstances particulières, et seulement lorsque les méthodes physiques et mécaniques se sont révélées infructueuses.

En 2023, Bell a participé au mouvement « Pas de tondeuse en mai ». L’initiative consiste à s’abstenir de tondre les pelouses durant tout le mois de mai pour donner une chance aux pollinisateurs de profiter d’habitats temporaires et de se nourrir jusqu’à ce que les plantes estivales apparaissent. Bell, qui invite aussi les membres de son personnel à jouer le jeu à la maison, s’efforcera d’élargir chaque année le nombre de ses installations qui participent à cette initiative au pays afin de prendre part à la protection de la biodiversité.

Gestion des incidents environnementaux

Chez Bell, nous avons institué des processus pour gérer les incidents environnementaux et agir avec diligence sur la cause première des problèmes pour éviter qu’ils ne se reproduisent. Nous nous efforçons de sensibiliser les membres de l’équipe à la prévention des incidents environnementaux et à l’importance de les signaler. Bell a élaboré des mesures pour faire face aux incidents environnementaux. Celles-ci précisent les étapes que les membres de l’équipe doivent suivre et les responsabilités des différentes parties concernées afin de répondre adéquatement à une urgence environnementale.

Nous nous efforçons de traiter tous les incidents sans retard et dans le respect de toutes les exigences réglementaires afin d’en contenir les répercussions sur l’environnement.

Pour en savoir plus sur nos données concernant la gestion des incidents environnementaux, consultez notre Sommaire sur les données ESG.